La maison romane ou l’hôtel d’Angoulême

De WikiShap
Sm-ad9.jpg

Située près de la porte Normande et au nord du château Barrière, la maison a été très souvent assimilée à ce dernier. Elle est en réalité à détacher du château Barrière. Par ses caractéristiques architecturales, l’édifice possède des intérêts certains et reconnus dès 1889 par un classement au titre des Monuments Historiques. La qualité de la construction et de sa conservation l’inscrit parmi les plus beaux exemples d’édifice civil de style roman à Périgueux.

Cette aquarelle de C. Brecht représentant la façade orientale de la maison romane date des années 1880 (Iconothèque SHAP, SM-AD9). Elle fait partie du legs de Joseph Saint-Martin (décédé en 1969) qui comprend plusieurs centaines de gravures, estampes,affiches, livres anciens.

Pour en savoir plus sur l’histoire de cette demeure :

  • Présentation de l'étude d’Isabelle Dotte-Mespoulède (mémoire DEA 1990 Poitiers)        BSHAP1991-1 page 140
  • Ce mémoire est consultable à la bibliothèque : ref. SHAP1014307 et SHAP1014409


La maison d’Angoulême aux XXe et XXIe siècles

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Photo vers 1900 de la façade occidentale de la maison romane avec une des tours du rempart du IVème siècle.
La lithographie de Fieffé nous offre une vue d'ensemble du château Barrière et de la maison romane. (Iconothèque SHAP gen-bcc3c)
Au début du XXe siècle, l’édifice fait l’objet de travaux de restauration par l’architecte Henri Rapine.
Charles Durand, lui, dégage le mur d’enceinte de la Cité englobé dans les constructions (à gauche du puits sur l’aquarelle de C. Brecht). Membre fondateur en 1874 de la Société Historique et Archéologique du Périgord, ses résultats sont publiés dans ses comptes rendus de fouilles entre 1906 et 1912. Au pied de l’hôtel d’Angoulêmee, il extrait de la muraille antique l’autel à Cybèle, daté de la fin du IIème siècle
Sur le linteau de la cheminée de la grande a donc été peint le « logo », comme on l'appelle aujourd'hui, de notre compagnie. Il a la forme d'une « olive ».Au centre de la figuration, sur fond bleu, le caleil, lampe à huile munie d'un crochet pour être suspendue. Symboliquement, il rappelle que la SHAP doit à sa place être porteuse de lumière, c'est dire qu'elle doit favoriser à la fois la recherche et la connaissance. Autour du caleil est inscrite en brun la devise de notre compagnie : acta majorum serva lumine caleat veritas, que l'on peut librement traduire par : la vérité est portée à la lumière grâce à des travaux importants. Cette devise garde à l'évidence toute son actualité. Un cordon perlé doré sépare la devise du nom de la société, qui ceint la figuration. Une croix marque le sommet de la composition. Cette peinture date certainement des années 1920, période durant laquelle la SHAP était présente dans la maison romane. Photo Frédéric Rabe
Aujourd’hui, aux abords de la maison romane, on peut admirer une des demi-tours de l’enceinte ainsi que les blocs sculptés qui ont servi à sa construction. Le puits que l'on voit sur l'aquarelle a disparu mais la margelle est encore en place (premier-plan de la photo).






Autres photos anciennes : consulter la photothèque de la SHAP et rechercher "Barrière"