« L'aqueduc "romain" de Catoire » : différence entre les versions

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Le reste fut détruit vers 1990 pour la construction du restaurant universitaire[2]. Il en reste une arche, cachée dans la végétation au-dessus du mur délimitant la zone du restaurant universitaire.<gallery>
Le reste fut détruit vers 1990 pour la construction du restaurant universitaire[2]. Il en reste une arche, cachée dans la végétation au-dessus du mur délimitant la zone du restaurant universitaire.<gallery>
Fichier:Photo 4 petites arcades.JPG|''Les restes des petites arcades (photos Schunck)''
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Catherine Schunck (texte paru dans ''Mémoire vivante'' n° 68 janvier 2026)
Catherine Schunck (texte paru dans ''Mémoire vivante'' n° 68 janvier 2026)
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Pour en savoir plus :
Pour en savoir plus :


Jacques Lagrange, ''Louis Catoire l’urbaniste de Périgueux'', BSHAP tome 107, 1980
Jacques Lagrange, ''[https://docs.shap.fr/BSHAP/BSHAP_1989-1.pdf#page=59 Louis Catoire l’urbaniste de Périgueux]'', BSHAP tome 107, 1980


Renée Desbarats, ''L’aqueduc de Catoire'', BSHAP tome 114, 1987
Renée Desbarats, ''[https://docs.shap.fr/BSHAP/BSHAP_1987-4.pdf#page=63 L’aqueduc de Catoire]'', BSHAP tome 114, 1987


[1] Archives départementales de la Dordogne, 12 O 378
[1] Archives départementales de la Dordogne, 12 O 378


[2] Témoignage de Mathilde et Gabriel Cantin, 65 rue Jean Secret
[2] Témoignage de Mathilde et Gabriel Cantin, 65 rue Jean Secret

Dernière version du 12 novembre 2025 à 10:41

Vue aérienne de l’aqueduc (collection particulière)

Le développement d’une ville comme Périgueux nécessite une alimentation en eau toujours plus importante ; les puits, particuliers ou communaux, ne suffisent plus.

En 1835, l’ingénieur Auguste Jegou proposa à la ville un projet d’alimentation en eau des fontaines publiques par un captage des sources de l’Abîme au Toulon. L’eau était amenée jusqu’au réservoir du Pourradier (avenue de Paris entre les rues de la Boétie et Lamartine) par une conduite à flanc de coteau qui franchissait les vallons du Puyrousseau, du Maine et de la Combe des Dames par des arcades.

L’aqueduc « romain » (collection SHAP)

La construction de l’aqueduc fut confiée à l’architecte Louis Catoire qui réalisa en 1836 de magnifiques arcades sur le modèle romain du Pont du Gard, ce qui nous valut des cartes postales légendées « aqueducs romains de Périgueux ».

Cet aqueduc traversait d’abord le vallon du Puyrousseau par les « petites arcades », puis celui du Maine par les « grandes arcades » et enfin les rues du Terme-Saint-Sicaire et Combe-des-Dames.

Les « grandes arcades » allaient de la colline des Vergnes (derrière l’actuel restaurant universitaire) à la caserne Ardant du Picq.

En 1896, la partie Combe des Dames fut démolie et remplacée par une conduite enterrée car le quartier se construisait et l’arche étroite sur la rue gênait le passage des véhicules[1].

L’aqueduc fut définitivement abandonné en 1930.

Les petites arcades furent détruites vers 1933-1935. Il en reste quelques traces visibles sur les coteaux.

Les grandes arcades disparurent en deux temps : d’abord la partie au-dessus de la rue Ludovic Trarieux en 1956 pour faciliter le passage des engins travaillant au chantier de la rue du Vallon ; la construction était si dure que l’on se contenta alors de démolir uniquement ce qui gênait !

Le reste fut détruit vers 1990 pour la construction du restaurant universitaire[2]. Il en reste une arche, cachée dans la végétation au-dessus du mur délimitant la zone du restaurant universitaire.

Catherine Schunck (texte paru dans Mémoire vivante n° 68 janvier 2026)


Les grandes arcades en 1967 (collection Cantin)
Les grandes arcades en 1967 (collection Cantin)

Pour en savoir plus :

Jacques Lagrange, Louis Catoire l’urbaniste de Périgueux, BSHAP tome 107, 1980

Renée Desbarats, L’aqueduc de Catoire, BSHAP tome 114, 1987

[1] Archives départementales de la Dordogne, 12 O 378

[2] Témoignage de Mathilde et Gabriel Cantin, 65 rue Jean Secret